Analyse génomique des réseaux biologiques du sol à la base de l'équilibre de l'agroécosystème

Période de financement : 2019-2024
Responsable : Lori Phillips
Investissement global de l'IRDG : 429 140 $

Les agriculteurs canadiens subissent des pressions croissantes pour produire plus de nourriture à partir d'une surface égale ou moindre de terres, en intensifiant la production tout en réduisant l'empreinte environnementale. Nous savons que les interactions et les activités des communautés biologiques du sol soutiennent toute une gamme de biens et services écosystémiques, allant d'une résilience accrue à l'égard des périodes de sécheresse à la suppression de certains agents pathogènes. Malgré l'importance évidente des interactions biotiques dans le sol, nous ne savons toujours pas ce qui constitue une communauté biologique saine et résistante, ni si cette communauté peut être gérée spécifiquement pour accroître l'offre de biens et de services écosystémiques. Nous proposons de développer une plateforme du microbiome du sol gérée par AAC à partir des résultats encourageants d'un projet interministériel canadien en cours (ÉcoBiomique : Biosurveillance des écosystèmes fondée sur la métagénomique; https://irdg.canada.ca/fr), afin de valoriser et de faciliter l'exploration collaborative de ces efforts de séquençage du microbiome du sol. Nos principaux objectifs sont de : rassembler les bases de données actuelles sur le séquençage du microbiome du sol agricole dans une plateforme centralisée, déterminer les lacunes en matière de biens et services écosystémiques au sein des bases de données de séquençage consolidées, faciliter l'interopérabilité des bases de données de microbiome du sol, mettre au point des protocoles pour préserver les échantillons de sol et d'ADN de sol dans des biobanques pour les besoins futurs de la recherche, travailler avec des experts en collections (par exemple CABI; www.cabi.org) pour s'assurer que les recommandations internationales sont respectées, et enfin établir des observatoires génomiques agricoles qui serviront de bases stables à partir desquelles on pourra suivre l'évolution à long terme des microbiomes du sol dans le contexte du Global Omics Observatory Network (GLOMICON).